Le jardinier qui cultive son petit jardin pour sa propre consommation ne trouve pas plus de satisfaction que de récolter les fruits cultivés avec ses efforts. Chaque après-midi, au moment de la récolte, se promener dans le jardin et cueillir une laitue, des tomates ou tout autre produit qui convient est un plaisir. Mais il est frustrant de voir comment votre effort est utilisé par certains insectes de manière exagérée.
C’est ce qui se passe lorsque le ver ou la chenille du chou envahit votre jardin. Choux, choux-fleurs, brocolis, choux, radis et laitues peuvent être dévorés de manière fulminante par une plaie de ce ver.
La rapidité avec laquelle ces chenilles peuvent manger toute plante qui constitue leur régime est surprenante. Cette chenille est la forme larvaire du papillon du chou, un papillon blanc avec trois ou quatre points noirs sur chaque aile qui pond ses œufs sur la face inférieure des feuilles de toutes les plantes du groupe du chou, navet et la moutarde. Les œufs éclosent une semaine après la ponte et, pendant deux ou trois semaines, ils dévorent les parties molles des feuilles où ils résident. En une saison, jusqu’à trois générations de papillons peuvent se produire, ce qui peut ruiner la récolte.
Nous pouvons cultiver des tomates, des oignons, de l’ail, de la sauge ou du romarin à proximité de plantes qui peuvent être la proie de la chenille du chou. Ces plantes attirent les insectes qui sont des prédateurs des chenilles du chou comme les araignées, les abeilles, les guêpes et les coléoptères. Incorporer la rotation dans la culture des plantes du genre Brassica cela aidera également à combattre ce fléau. Entre les récoltes, il est important de ramasser tous les débris végétaux et de labourer la terre plusieurs fois. Les chenilles que nous localisons peuvent également être collectées à la main, bien que si le ravageur est important, cela peut être une tâche ardue. Couvrir les plantes qui peuvent être infestées d’un filet en plastique peut être un bon moyen d’empêcher le papillon du chou de pondre dans notre plantation.
On évitera l’utilisation d’insecticides, la chenille du chou s’adapte facilement aux toxines avec lesquelles on essaie de l’éliminer, de plus ces produits finissent par contaminer les plantes elles-mêmes à un degré ou à un autre. Il peut être traité avec des méthodes naturelles telles que Bacillus thurnigiensis, qui est une bactérie utilisée depuis plusieurs décennies pour lutter contre cette chenille.
Photos: rpalulis.hubpages.com
