La pergola

Les pergolas constituent l’été des salons de verdure, frais, fleuris et souvent parfumés. Rosiers grimpants, clématites, chèvrefeuilles... conviennent très bien à ce type d’installation.
La pergola peut aussi recouvrir des allées couvertes ou constituer un abri distinct de la maison. On peut la remplacer, dans tous les cas, par une tonnelle dont l’armature métallique permet une plus grande variété de formes.
Assemblage de bastaings horizontaux posés sur des poteaux en bois ou de mêmes matériaux que la maison, la pergola ne couvrira pas plus de la moitié, en profondeur de la terrasse. On la couvrira assez légèrement de végétaux grimpants à feuillage caduc. On conservera de la sorte une bonne luminosité en été tout en ayant et de l’ombre, et du soleil au choix. En hiver, une fois les feuilles tombées, la luminosité de la maison sera préservée presque intégralement.
Les tonnelles ont une autre utilité : elles permettront de créer un but de promenades, réel ou purement visuel, ou de donner une raison d’être à une fin d’allée ou une croisée de chemins. On peut les garnir d’un objet : banc, table, fontaine, statue...
Les bonnes dimensions d’une pergola
sont de 2,50 à 3 m, en hauteur et en largeur. L’effet "tunnel" est accentué lorsqu’elle est plus large que haute. Ce n’est pas très agréable. Il faut au minimum que l’on puisse marcher à deux de front. Laisser au moins 60 cm au-dessus de la tête.
Chevrons et bastaings en sapin sont des matériaux robustes et faciles à travailler. Les distributeurs de matériaux les vendent en plusieurs sections de 2,50 m de longueur. Les grands piquets de châtaigniers (2,50 ou 3 m) vendus en jardineries ou dans les coopératives agricoles sont tout à fait indiqués pour construire une pergola légère et rustique. Faciles à scier et à clouer, ils sont assez légers pour pouvoir les manipuler tout seul. Autre avantage : leur coût modique.
Des pieds solides et bien au sec sont les conditions indispensables pour la
solidité et la longévité d’une pergola. Passer
leur base au goudron avant de les enfoncer
dans des plots en béton. Enterrés, ceux-ci
résisteront au vent et isoleront les poteaux de l’humidité.
Rapides et mobiles les pieds métalliques pour
poteaux sont faciles à installer. Ils ne
demandent pas de ciment et vous pourrez
changer les poteaux lorsque vous le voudrez.
Quelques coups de masse suffisent à les
enfoncer en terre. Vous trouverez ces pieds
pour poteaux dans la plupart des jardineries
ou grandes surfaces de bricolage.
Une autre solution consiste à couler
des plots de béton dans lesquels on
plante du fer plat plié de telle sorte
qu’on puisse y boulonner des poteaux.
Ou encore, y planter une goupille
métallique qui viendra se loger dans
un trou à l’intérieur du poteau (voir les croquis)
Les piliers de briques sont très décoratifs et assez faciles à construire. Leur solidité vous permettra de les éloigner les uns des autres (3m) pour éviter l’aspect "mur". Ils peuvent supporter des chevrons plus longs, donc plus épais et plus lourds.
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