Les mycorhizes sont des champignons qui poussent en symbiose avec les racines des plantes. C’est un mot formé de deux mots grecs, mycos, qui signifie champignon, et rhizhos, qui signifie la racine d’une plante. Il ne faut pas avoir peur, il existe des champignons bénéfiques pour les plantes et c’est l’un des plus avantageux pour nos plantes. Une relation symbiotique est une relation dans laquelle les deux parties reçoivent des avantages, dans ce cas, le champignon bénéficie des glucides et des vitamines de la plante qu’il ne peut pas obtenir par lui-même. En retour, la plante reçoit des nutriments et de l’eau du champignon.
Comme on peut le voir sur l’image virtuelle ci-dessus, le principal avantage que la plante obtient est que grâce à ces champignons, elle peut étendre la portée de son enracinement jusqu’à 200 fois sa taille. Avec lequel il peut capter les nutriments et l’eau bien au-delà de sa propre sphère d’influence. Le phosphore, l’azote, le calcium et le potassium sont les nutriments que vous pouvez obtenir plus facilement grâce à l’action des mycorhizes.
Vous avez sûrement tous vu des mycorhizes à un moment donné, en travaillant le sol près d’un arbre ou d’un buisson ou en arrachant une plante. Ci-dessus, vous pouvez voir des fils blanchâtres denses et fragiles dans le terrain avec de l’herbe à gauche, dans la motte à droite, ils sont plus légers et plus faibles. Eh bien, c’est ce que sont les mycorhizes, ni plus ni moins.
Il existe des actions qui favorisent le développement des mycorhizes et d’autres qui au contraire les détruisent. En creusant, en labourant ou en effectuant tout travail sur la terre, nous brisons ce réseau subtil d’hyphes, c’est le nom de ces filaments qui forment des champignons, qui mettent alors des mois à se rétablir. L’utilisation excessive d’engrais chimiques détruit également les champignons, ainsi que les pesticides et les antifongiques. Les actions qui, au contraire, favorisent l’apparition de mycorhizes sont celles qui consistent à ajouter de la matière organique sans enlever le sol, à épandre de l’engrais vert, du compost ou du fumier par exemple.
Les inoculants sont commercialisés pour s’ajouter au sol de notre jardin ou verger, mais il faut garder à l’esprit qu’ils ne fonctionnent pas toujours car la symbiose est parfois très limitée entre les espèces de plantes et les champignons. Généralement, à moins qu’il ne s’agisse d’un sol avec très peu de vie, il ne sera pas nécessaire d’ajouter des inoculants, il suffit d’ajouter de la matière organique et de ne pas travailler la terre.
Photos: finegardening.com