Culture

Plantes aphrodisiaques et leurs stimuli – Partie IV

GINGEMBRE (Zengiber officinalis)

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Cette plante, qui peut être consommée fraîche, séchée ou confite, a une saveur caractéristique, quelque peu épicée. Les cuisiniers de Madame du Berry ont préparé un mélange de jaunes d’œufs et de gingembre qui a incité les amoureux de la courtisane à déchaîner la luxure. La racine jeune et pelée stimule la circulation et est très utilisée dans la cuisine orientale.

MENTHE (Mentha x piperita)

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C’était la première des plantes médicinales à être utilisée comme aphrodisiaque, en raison de la stimulation qu’elle produisait dans le système nerveux, en particulier chez la femme. Dans certains pays du Moyen-Orient, les clients sont accueillis avec du thé à la menthe chaud, sucré et fort. Shakespeare lui-même l’a nommé comme ingrédient avec la lavande et le romarin, dans une infusion pour stimuler les messieurs d’âge moyen. La variété la plus efficace est la menthe poivrée.

ROMARIN (Rosmarinus officinales)

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Cette plante, de la famille Labiadas, est un arbuste ramifié vivace pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres de hauteur. Ses feuilles sont linéaires, en forme d’aiguilles (foncées au dos et argentées au revers) et sont très aromatiques. Son nom signifie embruns marins et est dû au fait qu’il sévissait sur les falaises côtières. Les fleurs sont de couleur bleu pâle, et naissent au milieu de l’été, à la rencontre des feuilles avec la tige. Cet aphrodisiaque bien connu est également un fortifiant cardiaque, en particulier en cas de faiblesse cardiaque. Prenez une infusion de 30 grammes de romarin x litre d’eau.

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