Culture

Nutrition biologique des sols – Partie II

Ce qui est promis, c’est une dette, et nous allons détailler les pratiques vécues, de garder les sols fertilisés organiquement, afin de ne pas polluer et d’avoir encore des performances.

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ENGRAIS VERTS

L’engrais vert est appelé une culture, généralement de la famille des légumineuses, qui est planté en vue de son incorporation dans le sol. Lorsqu’un pourcentage des plantes est aux premiers stades de la floraison -10 à 20% – elles sont coupées, laissées au sol pendant 7 à 10 jours puis enterrées à une profondeur de 15 cm. L’utilisation d’engrais verts nourrit et protège les sols et recrée la diversité (associée à la gestion des insectes).
C’est une pratique peu répandue en Argentine, où seules les plantes sauvages sont incorporées dans le sol avant l’implantation des cultures. Bien sûr, bien que les producteurs et les jardiniers reconnaissent les avantages de l’engrais vert, le coût et le manque de compréhension du processus sont des obstacles à sa diffusion.

INCLUSION DES ARBRES

Les arbres et arbustes jouent un rôle clair et irremplaçable dans l’augmentation de la productivité et de l’équilibre biologique. Étant donné que leurs racines peuvent explorer le profil du sol à une profondeur supérieure à 5 mètres, elles constituent une excellente pompe de nutriments à la surface, où elles sont disponibles pour les plantes dont la croissance des racines est plus petite.
L’ombre, les nutriments et la plus grande disponibilité de l’eau, génèrent un microhabitat favorable qui favorise la croissance d’autres espèces, sauvages ou cultivées. Lorsque cette pratique est utilisée, on observe la recomposition progressive de la teneur en matière organique du sol, en améliorant ses caractéristiques chimiques, physiques et biologiques.
L’idéal est de planter de petites espèces, indigènes ou exotiques, adaptées aux conditions de la région.
APPLICATION D’ENGRAIS ANIMAUX

Il est recommandé de composter ces déchets avant de les appliquer au sol. De cette manière, la présence de bactéries pouvant affecter les humains est évitée, ainsi que leur enrichissement en les mélangeant avec d’autres matériaux.
Le fumier d’oiseau est très répandu, seul ou en mélange avec les éléments qui servent à faire le « lit » de ces animaux (balles de riz ou de tournesol par exemple) Par mètre carré, nous vous suggérons d’en incorporer 2 à 2, 5 kg par mètre carré et par an.

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LOMBRICOMPUESTO

Le compost obtenu à partir des vers peut être utilisé de deux manières: incorporé directement dans le sol ou mélangé à de l’eau.
Dans la dernière technique suggérée, on peut résumer ce qui suit, construire une boîte en bois d’un demi-mètre de côté et de profondeur égale. Sur le fond, près de l’un des côtés, faites un trou de 2 cm de diamètre. Couvrez l’intérieur de la boîte avec un chiffon. Placez le compost sur le tissu et ajoutez de l’eau. Ensuite, collectez dans un récipient l’eau enrichie des nutriments qu’elle a entraînés à travers le composé du ver. Enfin, utilisez pour arroser les plants.

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