Quand nous pensons au gui immédiatement, notre imagination nous transporte à Noël, suspendue à notre porte. La tradition de Noël dit que la femme qui reçoit un baiser sous le gui la veille de Noël trouvera l’amour qu’elle cherche ou gardera celui qu’elle a déjà, mais au-delà de cela, vous ne saurez peut-être pas grand-chose sur lui.
Son origine est européenne, il a des feuilles persistantes, d’une consistance plutôt coriace, de forme oblongue linéaire ou lancéolée et il porte un fruit blanchâtre en forme de baie. L’une des caractéristiques les plus particulières du gui est sa capacité à s’enraciner sur les tissus vivants d’autres plantes et non sur le sol, c’est une plante parasite des branches des arbres, où elle pousse comme une autre tirant sa subsistance du tronc de l’arbre. Il aime particulièrement les branches de chênes verts, d’oliviers, de pins, de pommiers et de chênes, ce qui les affaiblit et les rend plus vulnérables aux attaques d’insectes, les tuant même si la colonisation est suffisamment importante. Pour y mettre fin, la base doit être coupée, bien qu’elle puisse à nouveau germer.
Il a des propriétés homéostatiques, en l’utilisant dans des compresses pour arrêter les saignements. C’est la plante magique par excellence, considérée comme sacrée depuis l’Antiquité et associée à la fertilité.
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